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CailletJulie
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06/10/2008

Histoire de l'hygiene: d'hier à aujourd'hui

Dans l'antiquité "bains creme et volupté" -chez les grecs et les romains, les bains etaient considérés comme purificateur, ils évoquaient la volupté.
-les prémices de l'hygiene environnementale se mettent en places: thermes, latrines...
- la déesse: hygie
- découverte des pots de chambres.

Au moyen age "propre sur soi et tout à la rue"

l'hygiene corporelle est tres présente, on se baigne beaucoup: bains publics, étives, permettent aux hommes de se retrouver et de se détendre; idem en Europe.
Alors les bains publics deviennent malfamés et se fond fermer.
c'est la mode du parfum.
création de blanchisserie.
Mais dans la rue, l'hygiene est moins flagrantre: tout à la rue: rigoles contre les murs de la rue.

La renaissance "un corps protégé"

pause dans l'évolution de l'hygiene car le corps devient tabou.
Croyance: L'eau en penetrant dans le corps par les pores de la peau transmet la maladie, la crasse l'en protege.
la toilette devient seche, un ligne propre est utilisé pour frotter les parties visibles.
Hygiene vestimentaire: les plus riches, peuvent se changer souvent; Un habit blanc qui devient noir est bien vu car il capte la saleté, donc pas besoin de la laver.
paradoxalement l'eau est utilisé à des fins thérapeutique, pour tisanes...

Au 18eme siecles

Debut de la médecine préventive: JENNER invente les 1ere vaccinations contre la variole (1796).
1er réseaux D'eau potable et de tout à l'égout dans les grandes villes de Paris, New York, Londres.

au 19eme siecle "urbanisme et science"
1843: HOLMES décrit les regles d'hygiene du lavage des mains, risque Manuporté.
1847: SEMMELWEIS (1818 - 1865) confirme l'obligation du lavage des mains avant toute intervention.
1874: PASTEUR (1822 - 1895) met en evidence un role des micro-organisme dans le developpement des infections. En 1885 il créé le vaccins Antirabique.
A la fin du 19e, premier autoclave à l'hopital Bichat, l'asepsie est née!

au 20eme siecle

1928: FLEMING (1881 - 1955) découvre la peniciline.
1960: Apparition des bactéries multiresistante.
1972: résolution du conseil de l'Europe: action contre les infections hospitaliere en formant les professionnels et en instituant des enquetes.
1972: création des premiers comité de lutte contre les infections (CLI). ils deviennent en 1988 les comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN), comité obligatoire dans les hopitaux public.
1999: création des EOH (equipe opérationnelle d'hygiene).

au 21e siecle

2001: obligation de déclarer les infectiosn nosocomiales et création d'un réseaux d'alerte.
la lutte contre les infection nosocomiales est un enjeu de santé publique, car les consequences sont préjudiciables, voires fatales, pour les malades et couteuses pour la société.


DEFINITIONS:

infections: penetration dans l'organisme d'un agent étrager (bactéries, virus, champignons, parasites) capable de s'y multiplier et d'y induire des lésions pathologique. l'ifection peut s'accompagner de manifestations clinique.

nosocomial: vient du grec "nosokomeone" qui signifie "hopital", qualifie tout se qui se rapporte aux hopitaux, ce qui se contracte à l'hopital.

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   Posté le 08-10-2008 à 20:37:35   Voir le profil de CailletJulie (Offline)   Répondre à ce message   http://scrapdejuju.oldiblog.com/   Envoyer un message privé à CailletJulie   

07/10/2008 Mr THESSIART

LES BACTERIES


Définition, classification et nomenclature des bactéries :
- En 1973, le professeur Antoni Van Leeuwenhoek, est le 1er à observer des bactéries.
- Deux siècles plus tard : découverte du rôle des bactéries, processus de fermentation.

Anatomie et structure :

A cause de leur petite taille on ne les observe qu’au microscope électronique (10x10000), mais la plupart du temps au microscope optique (x1000 à x1500 fois) avec ou sans coloration.
Bactérie : être unicellulaire de petite taille (microorganisme, micron) de morphologie différente, des caractéristiques propres.

Composants :
Capsule : constituant inconstant plus superficiel. Il est lié à certain pouvoir pathogènes, car il empêche la phagocytose.
Peut être à l’état soluble dans les liquides de l’organisme (autour de la bactérie).

Le glycocalyx : polymère fréquent entourant la bactérie. Responsable de l’attachement des bactéries aux cellules ou à des supports inertes.
Protège la bactérie du biofilm, de la dessiccation et rend les bactéries résistante au antibiotiques, désinfectant, antiseptiques.

Paroi : enveloppe rigide assurant l’intégrité de la cellule bactérienne, donc responsable de la forme des cellules. Elle protège des variations de pression osmotique.
La composition varie selon l’espèce, ou le groupe bactérien, il a été possible de les distingué par la coloration de GRAM.
Les morphologies bactériennes sont variées, les cellules peuvent êtres courte, pratiquement sphérique ou allongées.
Dans un environnement adapté, les cellules des bactéries peuvent êtres associé en groupement qui sont caractéristique de l’espèce.

Membrane plasmique : interface entre le cytoplasme et la structure externe.la membrane a un rôle métabolique majeur.
Des flagelles bactériennes y sont fixées c’est la que se génèrent leurs mouvement tournant.
La membrane est détruite par les antibiotiques.

Cytoplasme : à coté de diverse structure de stockage, l’appareil nucléaire et les ribosomes sont présent dans le cytoplasme bactérien.
Appareil nucléaire : chromosomes.
Ribosome : sert pour la synthèse des protéines.

Physiologie et croissance :

- division bactérienne :
La bactérie se multiplie par fission binaire. La bactérie grandit puis se divise en deux cellules filles séparé par un septum de division par la paroi cellulaire, durant la division l’ADN se duplique ainsi que les autres constituants.
Divers systèmes enzymatiques de synthese et de dégradations participent à la division cellulaire.
La croissance bactérienne est l’accroissement ordonné de tous les composants de la bactérie. Elle aboutit à l’augmentation du nombre de bactérie.

In vivo la croissance bactérienne n’est pas similaire à celle in vitro. Elle est beaucoup plus ralentit, les bactéries n’ont pas toujours les nutriments à leur disposition pour leur croissance.
In vivo, les bactérie, peuvent etre phagocytées par les macrophages et les polynucléaires et êtres inhibées par les produit antibactériens.

Croissance en biofilm :
Les bactéries peuvent s’attacher aux surfaces, s’associer entre elles et s’entourer d’un polymère organique pour constituer un biofilm.
Les biofilms intéressent tous les domaines de la microbiologie et de la médecine (matériel d’exploration, matériel implanté, muqueuse lésées).
Conditions favorables à la croissance d’une bactérie :
- source d’énergie
- source de carbone
- source d’azote et besoins en souffre
- besoins inorganiques (phosphore)
- autres éléments (sodium, magnésium, chlore, calcium…)

conditions physico chimique, croissance :
- effet de l’oxygene
- effet de la temperature
- effet du pH.
- Effet de la pression osmotique
- Effet de l’eau libre.

L’infection est une maladie provoquée par des agents pathogènes vivants.

On distingue deux types de bactérie responsable d’infection :
- Les bactéries pathogènes
- Les bactéries opportunistes

Les bactéries pathogènes sont des bactéries responsables d’une maladie même chez un sujet « sain ».
Le pouvoir pathogène conditionne le type de maladie et va dépendre de l’espèce bactérienne responsable de l’infection.
Ces bactéries peuvent ou non appartenir à la flore humaine commensale.
La virulence est une notion quantitative alors que le pouvoir pathogène est une notion qualitative.
Les bactéries opportunistes ne donnent habituellement pas de maladie chez les sujets sains. En revanche, elles peuvent devenir pathogènes chez les sujets aux défenses immunitaires altérées.
Ces bactéries sont souvent des bactéries commensales qui vivent chez le sujet normal, elles ne donnent pas d’infection mais à la faveur d’une immunodépression ou d’une antibiothérapie. Elles vont êtres contre sélectionnées et proliférer leur donnant ainsi un avantage sélectif.

Les barrières :
Elles correspondent :
- Aux flores saprophyte commensales
- Aux substances microbicides des revêtements cutanéo-muqueux.
- Aux facteurs mécaniques
Les barrières qui s’opposent à l’implantation des bactéries :
- La disponibilité en nutriment pourrait êtres le facteur limitant
- Le seul réel nutriment qui fait default in vivo et le Fe3+

Relation Hôte-pathogène :
La 1ere étape du pouvoir pathogène est la « colonisation » de l’hôte au niveau de la porte d’entrée.
En pratique, cela se traduit par :
- Une adhésion aux cellules épithéliales des muqueuses à l’aide de pili
- Une adhésion à du matériel étranger.


Une fois à porte d’entrée colonisée, plusieurs types de pouvoirs pathogènes peuvent s’exprimer :
- Le pouvoir pathogène et du à la diffusion d’une toxine à distance de la porte
- Le pouvoir pathogène résulte d’une inflammation, au niveau de la porte secondaire à la multiplication bactérienne.
- Le pouvoir pathogène résulte d’une dissémination du microorganisme, à partir de la porte d’entrée.
La plupart des bactéries sont des saprophytes.

Symbiose : bactérie et hôte profite tout les deux de leur association (certaine bactérie intestinale secrètent de la vitamine K).
Le commensalisme : (table commune) la bactérie vit sur l’hôte sans lui nuire c’est la flore commensale qui peut occasionnellement devenir pathogène.

Le parasitisme : la bactérie est seule bénéficiaire de l’association hôte bactérie. L’hôte subit en plus les effets nocifs de la bactérie parasite.

Maladie infectieuse : c’est la rupture d’un équilibre entre la bactérie parasite et les moyens de défense de l’organisme hôte.
Colonisation : présence de germes sans réaction immunologique ou signe clinique.

Infection : prolifération de germes avec réaction immunologique et/ou signes clinique.

Tout malade est d’abord colonisé avant d’être infecté
Tout colonisé ne fait pas une infection.

Auto infection: infection du malade par son propre germe.
Infection croisé : infection d’un malade par les germes d’un autre malade.


Edité le 08-10-2008 à 20:38:24 par CailletJulie




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